samedi 29 décembre 2012

Ça va, ça va...

Il ne faut pas oublier que Noël c'est aussi une période de grosse déprime que les cadeaux ne sauraient étouffer. Mais il y a toujours le choix.
Se morfondre sur des chemins arides et escarpés. Se distraire en écrasant des escargots gorgés de métaux lourds. S'inventer des voyages autour de sa chambre et rester coucher sous une couverture bon marché.
Avec "Ici ça va", on est à mi- chemin de tout; des mots simples se fraient leur chemin au fond, tout au fond. On s'attendait à un point de rencontre, une rivière? On en a de l'eau, des larmes ravalées aussi. On se retrouve à lire des mots simples pour éviter la boue du simplisme; on fait usage de mots de tous les jours. On balaie d'un revers de la main cette poussière en surface pour dire les choses sans verbiage. Et au fond du fond, c'est ainsi qu'une autre identité se révèle. Ça vit dans cette maison.
Lorsque le soleil se couche, il reste encore le choix d'une verveine au sucre surajouté d'un bonbon à la menthe ou d'une Vodka Zubrowska. Alors maintenant ici ça va. 

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