samedi 6 juin 2015

Farfallino svolazzante

J'espérais qu'avec le temps je parviendrais à fuir le réel; le sommeil serait mon refuge.
Ma vie se réduirait à un drap froissé.
 

3 commentaires:

  1. Au début, je me suis dit peut-être qu'il confond le sens de "farfallino" avec celui de "farfalla". Après, je me suis dit : "bon, il est ptet allé au musée André-Jacquemart...il en sera revenu avec une citation de Longhi..." Mais comme je ne voyais toujours pas la cohérence du titre avec l'espèce de chifonné de jambon, en photo, je me suis dit (par association d'idées) que vous aviez, peut-être, voulu réinterpréter le "froissé" du Caravage en ce que les plis du drap rappelaient, un peu,le plissé de la tunique de l'ange de l'Annonciation (dans le tableau du même titre). Je me suis dit : "Il se prend sans doute pour la Vierge,, mais alors pourquoi lui avoir collé cette tête de derviche dormeur ?

    A propos de tête, ça doit être un sacré bordel dans la vôtre...à moins que ce ne soit dans la mienne ? Bref !

    J'en suis arrivée, finalement, à Pasolini, à cause du noir et blanc et aussi à cause de Longhi. J'en ai déduit que vous étiez homosexuel et que c'était pour cette raison que vous avez toujours envie de mourir. Mais en même temps, comme certaines de vos phrases me font aussi penser à Cesare Pavese, j'en ai plutôt déduit que vous étiez un éjaculateur précoce et que c'est pour ça que vous aviez toujours envie de mourir.

    Malgré tout, je constate, rassurée, que vous êtes toujours en vie. Et, si je n'ai toujours rien compris au choix de votre titre, je me console en me disant que, après tout, mieux vaut un noeud papillon qu'un noeud coulant.

    Bonne journée ! ;-)

    RépondreSupprimer
  2. Longhi oui, le papillon volant pour le sommeil et la légèreté. Un sacré bordel dans ma tête? Indéniablement. Je ne connais pas la vôtre. Sensible à la beauté, homosexuel non. Homme pressé parfois emporté par ses émotions; éjaculateur toujours attentif au plaisir de ma Belle, à la hauteur lors de cette petite mort? Homme mélancolique en vie aussi longtemps que... la mort reste petite.

    RépondreSupprimer
  3. Réponse élégante mais pas absolument nécessaire. J'essayais simplement de vous décrocher un sourire. Si je pensais un seul mot de ce que je vous ai dit, croyez bien que je ne me serais jamais autorisée à l'écrire.

    RépondreSupprimer