Van Dongen, La femme au canapé, 1930 |
De la supériorité des femmes (2008),
Orfelin (2010)
J'ai lu les romans d'Alexandre Lacroix dans cet ordre- là. Les histoires se sont superposées. Des moments charnières enchâssés. Des rencontres, des défits d'adolescents, des ratages d'adulte, des nuits d'ivresse et un besoin d'intensite.
Reste cette corde, celle qui a servi à son père à passer le pas. Il reste la marque sur la poutre de la maison familiale. Alexandre Lacroix a besoin d'esthétiser sa vie, faire de sa vie une grande oeuvre. Il se dit pauvre en empathie, dénué d'empathie? Il a besoin de chaleur, de consommer de la peau. Il tire sur la ficelle et l'on découvre avec lui les cruautés de l'existence où chacun tour à tour se fait maître et esclave, marâtre, salaud, père indigne, homme à femme, enfant libre.
Ne pas rire, ne pas pleurer mais comprendre. L'humour d'Alexandre Lacroix met de la distance et permet de vivre les faillites et les recommencements.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire