Dans la wagon SNCF, le jeune s'est levé au son de la voix de sa bien aimée. Le strapontin s'est replié et lorsqu'il a voulu se rasseoir, il est tombé.
D'une main, j'ai essayé de le retenir.
Je l'ai relevé.
Confus, il s'est déplié en s'excusant, s'est malaxé le bas du dos. Sa douce sans s'enquérir de son état, s'est permis un sarcasme. Elle avait honte.
Sa honte s'est alors ajoutée à la honte, et le visage du jeune homme est devenu vermillon.
J'aurai tant souhaité lui susurrer à l'oreille: il est temps de partir, il est temps de t'enfuir.
Ce jour- là le train est arrivé à l'heure.