Seuls ses pieds dépassaient de la haie. Etait- il mort?
Non! je l'ai ranimé à coups de klaxon. Ses pieds ont bougé, je me suis rapproché: au bout de quelques minutes, il m'a affirmé qu'il faisait la sieste dans ce bosquet.
Je l'ai extirpé de la haie envahissante, il s'est assis sur le trottoir humide.
Raide sur ses jambes, j'ai fait levier pour le lever, l'ai raccompagné titubant jusqu'à sa porte d'entrée.
Monsieur, je tenais à m'excuser platement de vous avoir transporté d'une zone de confort naturelle à un intérieur trop étroit.
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