jeudi 22 août 2013

Société de découragement

Société de découragement, Félix Labisse, 1969
Parmi les universaux, il y a cette manie de tremper sa main dans la peinture, de l'appliquer sur les parois des grottes, d'appliquer les pieds des nouveaux- nés dans de la glaise ou du plâtre. 
Laisser une trace dans l'humanité, voici l'erreur ultime transmise à la jeune génération.   

1 commentaire:

  1. Il y a tout de même cette idée qui me plaît, le négatif des « mains négatives », la trace qui évoque le manque, l'absence, l'oubli, le creux de ce qui n'est plus. Si on aime Duras, on aimera « les mains posées sur la paroi de granit face au fracas de l'océan.... pour que quelqu'un les ait vues...j'aimerai quiconque entendra que je crie... »... Je ne peux pas dire complètement du mal de la trace.
    Bien à vous,
    Catherine

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