Je la regardais écouter de la musique et je tentais de deviner toutes ses pensées qui tournaient en rond.
dimanche 31 août 2014
vendredi 29 août 2014
Vous pouvez tous crever!!!
Personne ne se rendit compte tout de suite que ce mot était destiné aux plus malfaisants de ses clients.
jeudi 28 août 2014
mardi 26 août 2014
dimanche 24 août 2014
samedi 23 août 2014
Envol
«Venez jusqu’au bord.
Nous ne pouvons pas, nous avons peur.
Venez jusqu’au bord.
Nous ne pouvons pas, nous allons tomber.
Venez jusqu’au bord.
Et ils y sont allés.
Et il les a poussés.
Et ils se sont envolés.»
– Guillaume Apollinaire
Nous ne pouvons pas, nous avons peur.
Venez jusqu’au bord.
Nous ne pouvons pas, nous allons tomber.
Venez jusqu’au bord.
Et ils y sont allés.
Et il les a poussés.
Et ils se sont envolés.»
– Guillaume Apollinaire
lundi 18 août 2014
Mue
Un vêtement mal taillé, une barbe prématurée, une natte policée retardent parfois une mue adultérine.
mardi 12 août 2014
Du droit à l'oubli
"Parfois, le meilleur moyen d'oublier quelqu'un, c'est de le revoir."
Romain Gary, Les Cerfs-Volants
lundi 11 août 2014
samedi 9 août 2014
jeudi 7 août 2014
Bien seul
"De la seule intelligence, il n'est jamais rien sorti d'intelligent, de
la seule raison, il n'est jamais rien sorti de raisonnable."
Hölderlin
lundi 4 août 2014
Justine
"Je ne suis ni heureux ni malheureux : je vis en suspens, comme une plume dans l’amalgame nébuleux de mes souvenirs. J’ai parlé de la vanité de l’art mais, pour être sincère, j’aurais dû dire aussi les consolations qu’il procure. L’apaisement que me donne ce travail de la tête et du cœur réside en cela que c’est ici seulement, dans le silence du peintre ou de l’écrivain, que la réalité peut être recréée, retrouver son ordre et sa signification véritables et lisibles. Nos actes quotidiens ne sont en réalité que des oripeaux qui recouvrent le vêtement tissé d’or, la signification profonde. C’est dans l’exercice de l’art que l’artiste trouve un heureux compromis avec tout ce qui l’a blessé ou vaincu dans la vie quotidienne, par l’imagination, non pour échapper à son destin comme fait l’homme ordinaire, mais pour l’accomplir le plus totalement et le plus adéquatement possible. Autrement pourquoi nous blesserions-nous les uns les autres? Non, l’apaisement que je cherche, et que je trouverai peut-être, ni les yeux brillants de tendresse de Mélissa, ni la noire et ardente prunelle de Justine ne me le donneront jamais. Nous avons tous pris des chemins différents maintenant; mais ici, dans le premier grand désastre de mon âge mûr, je sens que leur souvenir enrichit et approfondit au-delà de toute mesure les confins de mon art et de ma vie. Par la pensée je les atteins de nouveau, je les prolonge et je les enrichis, comme si je ne pouvais le faire comme elles le méritent que là, là seulement, sur cette table de bois, devant la mer, à l’ombre d’un olivier. Ainsi la saveur de ces pages devra-t-elle quelque chose à leurs modèles vivants, un peu de leur souffle, de leur peau, de leur inflexion de leur voix, et cela se mêlera à la trame ondoyante de la mémoire des hommes. Je veux le faire revivre de telle façon que la douleur se transmue en art… Peut-être est-ce là une tentative vouée à l’échec, je ne sais. Mais je dois essayer…"
Lawrence Durrell, Justine
samedi 2 août 2014
Une discussion littéraire
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