"Combien y a-t-il de lourdeur chagrine, de paralysie, d’humidité, de robes de chambre, combien y a-t-il de bière dans l’intelligence allemande ! Comment est-il possible que des jeunes gens qui vouent leur existence aux buts les plus spirituels ne sentent pas en eux le premier instinct de la spiritualité, l’instinct de conservation de l’esprit — et qu’ils boivent de la bière ?"
Nietzsche, Le crépuscule des idoles
Ben, parce que rien ne vaut une bonne bière bien fraîche, en terrasse, une fin d'après-midi d'été, pour se rappeler qu'il y a encore une vie après le boulot. Et aussi parce que rien ne vaut une bonne bière en bock, autour d'un moule et frite,au sortir d'une baignade, en mer du nord ou dans la Manche, un jour de drapeau orange, pour réchauffer les reins endoloris par la gifle des vagues et le froid saisissant d'un printemps tardif. Mais qu'il est con, ce Nietzsche !
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