Chaque soir, l'homme enfile sa tenue de néoprène.
Il tire sur une ficelle artisanale.
Sa seconde peau se resserre au niveau du cou.
Une pellicule d'oxygène et d'eau le protège.
Il se jette alors dans l'océan, ses bras fendent mécaniquement les eaux de l'Atlantique.
Il nage par delà la jetée, à la rencontre des vagues portées par le vent.
Bientôt son reflet disparaît, couvert par l'eau scintillante de soleil sur le déclin.
Il remonte une heure après sur le sable peu enclin à épargner ses muscles tétanisés.
C'est ainsi chaque soir.
Alors que l'europe des marchés s'effondre, il rêve en secret de découvrir les vestiges de l'Atlantide.
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