"Les voies secondaires se sont atrophiées, quand elles n'ont pas purement disparu. Les artères dominantes les ont divisées par deux, découpées, mutilées, si bien qu'il est devenu impossible de se déplacer sans emprunter ces rubans de béton qui surplombent la ville du haut de leurs piliers. De quoi induire, chez le cycliste et le piéton, une irritation doublée d'un pénible sentiment d'exclusion. Faut- il préciser que parcourir à vélo l'accotement d'une voie rapide n'a rien d'amusant?"
David Byrne Journal à bicyclette
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