dimanche 20 mars 2011

De la supériorité des femmes et autres contes

Van Dongen, La femme au canapé, 1930
Quand j'étais nietzchéen (2009),
De la supériorité des femmes (2008),
Orfelin (2010)
J'ai lu les romans d'Alexandre Lacroix dans cet ordre- là. Les histoires se sont superposées. Des moments charnières enchâssés. Des rencontres, des défits d'adolescents, des ratages d'adulte, des nuits d'ivresse et un besoin d'intensite.
Reste cette corde, celle qui a servi à son père à passer le pas. Il reste la marque sur la poutre de la maison familiale. Alexandre Lacroix a besoin d'esthétiser sa vie, faire de sa vie une grande oeuvre. Il se dit pauvre en empathie, dénué d'empathie? Il a besoin de chaleur, de consommer de la peau. Il tire sur la ficelle et l'on découvre avec lui les cruautés de l'existence où chacun tour à tour se fait maître et esclave, marâtre, salaud, père indigne, homme à femme, enfant libre.
Ne pas rire, ne pas pleurer mais comprendre. L'humour d'Alexandre Lacroix met de la distance et permet de vivre les faillites et les recommencements.

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